Clémentine Beauvais nous offre ses mots

 

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Recto et verso de l’unique marque-page à gagner 🙂

Pour vous remercier de l’intérêt que vous avez porté ma chronique de Songe à la Douceur, je vous offre cette nouvelle chronique, ainsi qu’un marque-page dédicacé par Clémentine Beauvais herself ! Tous les infos pour participer à ce mini-concours ici 🙂


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Comme des images, de Clémentine Beauvais. Editions Sarbacane, collection Exprim’, 5 février 2014, 200 pages, 14€50.

 

 Il était une fois… des ados sages comme des images, au prestigieux lycée Henri-IV, à Paris. Un lycée où les élèves, dès la seconde, se voit déjà en avocat, en médecin, en ministre. L’histoire commence le jour où Léopoldine a cassé avec Timothée pour Aurélien. Ou bien le jour où Timothée, par vengeance peut-être, a envoyé un mail avec des images de Léo à tout le monde. Ses amis, sa sœur jumelle Iseult, les profs, les lycéens, les parents : TOUT LE MONDE.

 

Un immense merci aux éditions Sarbacane et à Clémentine Beauvais pour cet envoi, qui me permet enfin de boucler le merveilleux triangle d’Exprim’ écrits par cette auteure. Eh oui, avant Les Petites Reines et Songe à la douceur, Clémentine Beauvais avait déjà écrit un livre, et je peux vous assurer que ses débuts sont à la hauteur de ses nouveautés !

Comme des images, je l’avais déjà lu il y a bien longtemps, mais il n’était pas dans ma bibliothèque, et j’avais énormément envie de le relire, pour me le remémorer et vous le chroniquer. Avec je l’ai demandé à Sarbacane… et je ne regrette pas le moins du monde. Cette deuxième lecture a surpassé la première, notamment grâce au fait que j’avais presque tout oublié, ce qui m’a permis de me replonger encore plus délicieusement que la première fois dans cet univers génial.

Cet univers ? Celui du prestigieux lycée Henri-IV, où la pression monte dès la seconde, où les profs répètent sans arrêt à leurs élèves qu’ils sont en train de jouer leur avenir, ici et maintenant. Où les adolescents sont conditionnés dès la 6ème pour ingurgiter chaque jour des tonnes et des tonnes d’informations dans l’unique perspective de décrocher un bac mention Très Bien. La description est peut-être exagérée, il faut y être pour le savoir, mais en tous cas j’ai adoré cet univers-ci et toute l’atmosphère qui s’en dégageait. C’est quelque chose qui me touche beaucoup, d’abord parce qu’Henri-IV, c’est un lycée près de chez moi où j’ai failli aller, et puis parce que je commence également déjà à ressentir la pression du bac – à moindre mesure, bien sûr, mais ça m’a tout de même permis de bien m’identifier à ce monde élitiste. Et mine de rien, cet aspect-là joue un rôle important dans l’histoire.

Elle est dure, cette chronique, parce que comment parler de tout, comment décrire à quel point j’ai trouvé ce roman génial, sans forcément omettre un détail ? Comme des images est impossible à prendre en pièces détachées, « personnages, intrigue, écriture » : c’est son tout qui fait des étincelles. Ce roman, c’est une multitude de petites choses, de personnages, de détails, d’histoires, qui seuls auraient moins d’intérêt, mais qui sont merveilleusement bien entremêlées pour former un roman magnifique.

Sous une couverture de sensibilisation aux dangers du web, ce livre aborde plein de thèmes actuels et qui nous concernent tous. Il y a une chose que j’ai particulièrement aimé, dans ce livre : l’héroïne et son rapport à Léopoldine. Une histoire banale, en somme : une relation déséquilibrée entre une fille populaire et son ombre invisible. Mais si bien faite, et si belle ! On est dans la tête de l’héroïne, qui finit par nous convaincre que non, elle n’est pas qu’une simple copine-Kleenex, et que oui, Léopoldine a réellement besoin d’elle. Et on réalise peu à peu, en même temps qu’elle, que les choses ne sont pas forcément comme on les imaginait… Elle m’a plu, vraiment plu, cette ombre invisible, cette héroïne fantôme dont on n’apprend jamais le prénom. On adhère facilement à elle, on a si peu d’informations sur elle que finalement, on est elle, on ne fait qu’un avec cette personne, on suit ses pensées et on s’accorde à ses actions. Et ça, c’est génial. Parce que grâce à ça, et grâce également à l’atmosphère élitiste parfaitement bien décrite, on vit réellement le roman. Cette histoire, qui finalement peut arriver à n’importe qui, c’est à nous qu’elle nous arrive.

Ce livre est si différent des Petites Reines et de Songe à la douceur. Tellement différent que je ne pourrais jamais en choisir un. Chacun a ses qualités, ils ont tous une ambiance et une magie particulière. Mais il y a une raison pour laquelle je les ai tous autant adorés. Et cette raison, c’est le storytelling. Cet art que Clémentine Beauvais maîtrise à la perfection. Parce que Clémentine Beauvais sait créer des personnages extraordinaires et des intrigues actuelles, qui touchent à des sujets réels et importants. Et le tout, porté par sa merveilleuse plume qui brûle du feu de la sincérité.

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16 réflexions sur “Clémentine Beauvais nous offre ses mots

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  3. Il me semble que c’est aussi le premier Clémentine Beauvais que j’ai lu, et je l’avais beaucoup aimé !
    Mon préféré est tout de même Songe à la douceur, qui m’a marqué beaucoup plus que les deux autres…

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    • Oui j’imagine, c’est sûr qu’on ne peut pas l’oublier, celui-là ! x) Mais j’ai trouvé les deux autres très touchants aussi, de façon plus douce peut-être ^^ Bref, ils sont tous trois très différents !

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