Ghibli, Ghibli, y’a pas que Miyazaki !

 Si tu tends l’oreille, 1995, 1h51min, réalisé par Yoshifumi Kondo.

Bon, d’abord, mon titre est à moitié faux puisque Miyazaki est celui qui a écrit ce film. Mais pas réalisé. Nuance, hehe.

J’ai découvert ce film grâce à une formidable offre dans un magasin de multimédia : « 3 Ghiblis à trente euros » ! L’offre n’est au final pas si avantageuse que ça, mais ça m’a donné une bonne excuse pour en acheter trois x)

Bref, j’ai sauté sur mon Ponyo chéri, Le Château Ambulant que je voulais voir, et sur Si tu tends l’oreille, dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, mais le résumé me tentait bien.
Je l’ai regardé… et je n’ai pas décroché !

Un ptit résumé pour pas trop vous perdre^^: C’est l’histoire de Shizuku, adolescente de 14-15 ans, passionnée par la bibliothèque et les livres. Un jour, elle se rend compte que beaucoup de livres qu’elle emprunte ont déjà été empruntés par un certain Seiji Amasawa. Elle est très intriguée, et chercher à savoir qui sait.

Le lendemain, après avoir vu une amie, elle oublie un livre sur un banc, ce livre étant un don pour la bibliothèque du père du fameux Seiji Amasawa. Lorsqu’elle retourne le chercher, un garçon est en train de le lire. Il l’énerve beaucoup dans un premier temps, mais après s’enchaîne toute l’histoire, la rencontre avec le grand père dans sa boutique… Bref, vous avez le contexte !

Tout d’abord, une chose qui m’a plu, mais c’est peut être assez personnel : le personnage principal est doublé par Kelly Marot, même doubleuse que Rachel Berry dans la série américaine Glee (Glee, c’est une des rares séries américaines que j’aaaaiiime), et j’adore cette voix. Et le grand père du garçon principal est doublé par celui qui faisait la voix française de Dumbledore dans la série Harry Potter. Cette voix si caractéristique, grave, cassé, que je pensais avoir du mal à associer à quelqu’un d’autre que notre grand barbu sorcier, j’ai trouvé qu’elle convenait à merveille à ce personnage de « Si tu tends l’oreille » !

Ensuite, une chose qui est assez différente des autres dessins animés japonais : les musiques. Certaines sont presque étranges (celle où elle rencontre pour la première fois le garçon), complètement différente des chants japonais qu’on entend comme le générique de Totoro par exemple. J’ai vraiment trouvé qu’elles occupaient une grande place dans le film ; quand certaines s’arrêtaient, je trouvais ça un peu vide…
C’est agréable d’entendre des choses un peu différentes !

Cette histoire est un énorme entre-mêlage d’histoires d’amour, on ne va pas le cacher. Si vous n’aimez pas ça, je vous déconseille ce film.
A y réfléchir, c’est un peu cul cul la praline par moments, mais c’est toujours traité avec simplicité (sauf une chose dont je parlerai juste après). C’est beau, ce ne sont pas des histoires d’amour comme celles des séries américaines (comparaison bien clichée, excusez moi). C’est adorable.
Il y a juste la toute fin du film qui m’a paru carrément exagérée (c’est pas très très important pour le film mais je vais pas vous spoiler), genre prince charmant et conte de fées.

Ça rejoint un autre point que je voulais évoquer : les personnages ont des répliques pas du tout appropriées pour leur âge ! Les deux adolescents dont censés avoir 14-15 ans, et la jeune fille dit par exemple au grand père: « Voyez comme mon cœur palpite ! » -.- QUI dirait ça ? Curieusement, ça passe pas trop mal, c’est pas vraiment choquant, mais lorsque y réfléchit, ça ôte un peu de crédibilité quand même.

Au-delà de ça, il y a des moments criants de vérité ! Ce sont des adolescents au lycée, avec des camarades, pas toujours très finauds, et… je trouve certains moments géniaux :’) Un minuscule spoil qui n’en est pas un, juste un moment : lorsque le garçon rentre dans la classe de Shizuku et que tous ses camarades se mettent à hurler « SHIIIIZUKUUUU A UN COPPPAAAAAIN ! OUAAAAIS ! » C’est idiot, mais ça m’a paru tellement réaliste^^

Il se lie entre les deux adolescents une très belle… euh… un très beau lien, (comment éviter de spoiler ahaha x)), et même si c’est un peu bancal au fur et à mesure, c’est… doux.

On a un peu l’impression, lorsqu’on me lit, que je n’ai pas trop trop aimé. Mais c’est complètement faux. Je l’ai littéralement adoré, il est génial.
L’histoire globale est très jolie, assez simple (et contrairement à ce que laisse penser la bande annonce et la couverture du DVD blu ray, pas de fantastique).
Certains moments sont remplis de poésie.
L’amour est omniprésent au fil du film, un peu partout, mais je n’ai pas ressenti de « trop ».
Cela traite aussi de l’adolescence, Shizuku se rebelle un peu, mais pour une fois, les parents ne sont pas en train de la pousser à faire ce qu’ils veulent qu’elle fasse (la culture japonaise ?).
J’ai vraiment eu l’impression, hormis le filon de l’amour, de voir quelque chose de différent de d’habitude. Pas de fantastique comme les chefs-d’œuvres de Miyazaki, juste une vie d’adolescente, mais différente.

Vraiment, j’ai adoré. Je l’ai regardé deux fois en moins d’un mois, et j’avais hâte toutes mes vacances à l’étranger de rentrer pour le revoir.

Pour moi, il est à voir. Parce qu’il est un peu comme tous, mais différent. Et plus simple, et plus vrai.
SI TU TENDS L’OREILLE, JE T’AIME !

Capture d’écran 2015-04-18 à 19.46.10

10 réflexions sur “Ghibli, Ghibli, y’a pas que Miyazaki !

    • Il n’est pas très connu, mais je crois qu’on peut le trouver assez facilement 😉 et il me semble que son édition en dvd est assez récente…

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